Recrutement, visa et quotidien : tour d’horizon de votre futur stage au Chili

Le Chili est l’un des pays les plus surprenants d’Amérique du Sud. Un territoire tout en longueur, traversé par l’immense Cordillère des Andes, un littoral immense et une culture amérindienne très présente. Autant de particularité qui vous intrigue quant à la possibilité de réaliser un stage au Chili… Et pour plus de détails encore sur le pays, MyInternshipAbroad opère pour vous un petit tour d’horizon.

Stage Chili : quel visa ?

L’une des principales questions à régler avant de se rendre à l’étranger dans la cadre d’un stage, reste évidemment celle du Visa. Ainsi, le Chili vous propose deux solutions : un Visa tourisme, affaire et stage non-rémunéré ou un visa travail et stage rémunéré.

Pour ce qui est du visa stage non-rémunéré, il vous permettra d’entrer dans le pays et surtout, chose rare, d’y rester plus de 6 mois ! Attention néanmoins, le premier visa que l’on vous délivrera à la douane à votre arrivée, est valable pour 90 jours. Une fois cette période expirée, il vous faudra le faire renouveler au Departamento de Extranjeria del Ministerio del Interior. A signaler que cela n’est possible qu’une seule fois. En outre, pour les stages non-rémunérés de 3 mois maximum, il est également possible de faire une demande de visa touriste. 

Enfin, la demande pour le visa stage rémunéré est à faire en France auprès du Consulat du Chili à Paris. De cette façon, vous obtiendrez le précieux sésame en 2 semaines. Le cas échéant, si vous ne pouvez faire cette demande en France, faites-la au Chili auprès du Departamento de Extranjeria del Ministerio del Interior. Les papiers à fournir : convention de stage et garanties financières notamment. Le visa est valable pour une durée d’un an maximum et renouvelable.

Où et auprès de qui postuler ?

Si vous êtes en pleine recherche de stage au Chili, alors vous souhaitez naturellement savoir quel sont les secteurs les plus porteurs du pays. Qui recrute ? Sachez premièrement que les Chiliens possèdent une bonne main d’oeuvre et des cadres qualifiés. Il est donc vivement conseillé de se positionner sur des segments de marché assez spécialisés. De plus, parler l’anglais et l’espagnol sera toujours un bon avantage pour vous.

Les secteurs les plus ouverts pour les étudiants français sont :

• la vitiviniculture, avec une forte recherche d’oenologues et de commerciaux du vin.
• L’exportation de fruits : ingénieurs et commerciaux.
• Le tourisme.
• Travailler dans une des grandes entreprises françaises installées au Chili : L’Oréal, Air France, Alsthom (finance, comptabilité, marketing, etc.)
• Traducteurs-interprètes.

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La vie au Chili

Le pays connaît une belle croissance depuis une vingtaine d’années, le plaçant de fait comme l’une des nations les plus dynamiques d’Amérique du Sud. Il est devenu une véritable plateforme d’exportation, et ceci grâce à plus d’une vingtaine d’accords d’échanges internationaux avec 60 pays dans le monde. Quant à la France, plus de 190 entreprises sont aujourd’hui installées au Chili !

Autant de signaux positifs d’un point de vue économique, et qui permettent aux Chiliens de posséder une belle qualité de vie. La langue parlée dans tout le pays est l’espagnol. Toutefois, dans le nord du pays, chez les Indiens Mapuches, ainsi que pour les habitants de l’Île de Pâques, persiste une volonté à parler leur propre langue. L’accent chilien quant à lui est plutôt doux, mais très différent de l’espagnol et le débit est parfois rapide. Accrochez-vous lors des premiers jours !

Enfin, si vous effectuez votre stage à Santiago, la capitale, beaucoup la décrivent comme nettement plus paisible que d’autres capitales latino-américaines. La ville possède tout d’abord un grand quartier d’affaires ultra moderne, symbole de la belle économie chilienne, où s’entremêlent gratte-ciels, quartiers verdoyants, restaurants et bars au soleil. Par ailleurs, même si la ville, comme de nombreuses capitales d’Amérique du Sud, abrite des favelas, elle est relativement à l’abri des problèmes de sécurité.