Petit pays situé en Amérique centrale, le Panama est le cadre rêvé pour effectuer un stage latino-américain. Le pays connu pour sa fiscalité avantageuse foisonne de bons plans en tout genre. Tu as décroché ton stage en terres panaméennes ? Tu veux savoir quoi faire durant ton temps libre ? Suis-le guide des bons plans !
Sommaire
Pratiquer l’évasion étudiante
Le petit isthme latino-américain n’est pas forcément la première destination pour effectuer son stage à l’étranger. Les étudiants et les jeunes diplômés qui s’envolent pour le continent sud-américain vont bien souvent se poser un peu plus au sud. En effet, le Brésil, le Chili et l’Argentine sont les destinations préférées des aventuriers en herbe. En Amérique centrale, c’est le Mexique qui a la côte ! Pourtant, le Panama n’est pas en reste d’opportunités professionnelles. Certes, le pays est tristement célèbre pour sa redoutée évasion fiscale, à l’image du scandale des Panama Papers sortis en avril 2016. Mais, le Panama n’est pas uniquement à la portée des fraudeurs multimillionnaires. C’est aussi un eldorado pour les stagiaires. Le pays dispose effectivement d’un taux de croissance flatteur en hausse constante. En 2016, par exemple, il atteignait les 5%. Grâce à son fameux canal qui relie les océans Atlantique et Pacifique, Panama a développé des secteurs d’activités porteurs de son économie. Il s’agit principalement du commerce, des activités portuaires et du pétrole. Le tourisme est aussi un des secteurs importants dans ce pays frontalier avec le Costa Rica.
Que faire à Panama City ?
Admirer les gratte-ciel panaméens
La majorité des stages se déroulent dans la capitale Panama City, à quatorze heures de vol de Paris. En l’apercevant, la ville a un petit côté Dubaï ou Abu Dhabi. Les gratte-ciel surdimensionnés offrent un paysage occidental. Poser le pied à Panama équivaut presque à emprunter le quartier de la Défense à Paris ou la City de Londres. Presque car il faudra s’armer d’un chapeau typique du coin pour passer incognito. Quelques 250 gratte-ciel composent le centre financier de Ciudad Panama. Panama est la ville sud-américaine qui compte le plus de buildings après Sao Paulo au Brésil. Vingt-et-un d’entre eux dépassent les deux-cents mètres de hauteur. Les gratte-ciel panaméens donne une réelle impression de petitesse à ceux qui s’engouffrent aux pieds des immeubles. C’est aussi le cadre idéal pour les amoureux de la photographie aérienne.
Le top cinq des spots de gratte-ciel panaméens
- La Trump Ocean Club International Hotel & Tower : 283 mètres.
- La Torre Vitre : 281 mètres.
- Le Bisca Financial Center : 267 mètres
- Le Point : 266 mètres
- Le YooPanama Inspired by Starck : 247 mètres
Astuce : le centre financier de Panama City compte des centres commerciaux pour réaliser du shopping durant son stage au Panama.
Arpenter les rues du Casco Viejo
Les buildings panaméens ont leurs limites esthétiques. L’autre grande étape pour visiter la capitale est de passer par son vieux quartier. Toutes les villes en ont un. Lyon a le quartier Saint-Jean. Les touristes adorent le Panier à Marseille. A Panama City, le coin incontournable à visiter se nomme le Casco Viejo. Ce quartier historique est l’un des plus branchés. L’UNESCO a inscrit le centre historique comme Patrimoine de l’Humanité en 1997. Le Casco Viejo est dotée d’une architecture qui rappelle l’époque coloniale espagnole. Ce n’est pas sans rappeler des pays latino-américains comme l’Argentine ou le Costa-Rica. Dans ce quartier si riche en monuments et en vielles pierres, plusieurs points forts sont à voir :
- La Plaza de la Independencia
- Le Théâtre National
- L’Eglise San José
- Le Palais des Hérons
La Plaza de Francia est une place incontournable qui, comme son nom l’indique, rend hommage à l’Hexagone. Elle commémore les Français qui ont participé à l’élaboration du canal maritime, dont l’ingénieur Ferdinand de Lesseps.
Voir le Canal de Panama
En s’éloignant du centre-ville de Panama, impossible de ne pas faire un détour par le réputé canal maritime. La structure qui a été mis en service en 1914 a révolutionné le commerce américain et international (6% du trafic maritime mondial). C’est peu de le dire puisque près de 14 000 pétroliers et autres cargos l’empruntent chaque année. Les bateaux qui passent par le canal sont aussi impressionnants que les buildings qui s’élèvent du centre-ville économique. Il n’est donc pas rare de tomber sur l’un des vaisseaux de mer lorsque l’on longe les berges du canal. Les écluses de Miraflores et de Pedro Miguel accessibles en bus ou en taxi offrent un point de vue ludique et technique.
Les chiffres-clés du Canal de Panama
- 1882 : la date de début de la construction.
- 77 kilomètres : la longueur totale du canal maritime.
- 400 millions : en tonnes le nombre de marchandises passées par le canal en 2018.
- 1,6 milliard de dollars : le chiffre annuel.
Visiter le Biomuseo
Pendant son temps libre, le stagiaire peut s’adonner à des activités et à des loisirs multiples au Panama. Les activités peuvent être de ressort sportif, touristique ou culturel. Les amoureux d’expositions apprécieront le très récent Biomuseo qui a ouvert ses portes en octobre 2014. Situé à l’entrée des îles Causeway, sa structure colorée et graphique casse le paysage maritime du Panama. Des tôles rouges, jaunes, oranges, bleus et vertes forment l’impressionnant toit du musée. Il est l’œuvre de l’architecte Frank Gehry, également l’auteur du célèbre musée Guggenheim à Bilbao et du Walt Disney Concert Hall à Los Angeles. Le Biomuseo retrace l’histoire naturelle et culturelle du Panama sur quatre mille mètres carrés de galeries.
Les thématiques abordées par le Biomuseo
- La biodiversité et les mondes animal et végétal.
- Les merveilles naturelles panaméennes.
- Les océans Atlantique et Pacifique.
- La place de l’Homme et son évolution dans la nature du Panama.
Se relaxer sur les îles Causeway
Après avoir découvert le Biomuseo, le stagiaire est invité à se promener un peu plus loin pour découvrir les remarquables îles Causeway. Une chaussée permet d’y accéder facilement à pied. Quatre îles composent cette avancée de terre dans le golfe du Panama (océan Pacifique). C’est le coin idéal pour se reposer après une semaine intensive en stage dans l’entreprise. Les quatre petits ilots abritent des boutiques, des restaurants, un circuit de karting et un centre de paint-ball. De nombreux Panaméens profitent de ce cadre très Caraïbes pour pratiquer le vélo et le running.
Le bon plan : longer la chaussée pour se relaxer sur l’une des plages des Causeway Islands.
Et, ailleurs au Panama ?
Ciudad Panama est le poumon économique et touristique de la ville. Mais, les nombreux gratte-ciel peuvent vite donner le tournis. Des excursions autour de la capitale sont possibles pour admirer une nature préservée.
Gravir le volcan Baru
Situé à l’extrême ouest du pays, le parc national du volcan Baru est l’un des must-do en dehors de la capitale. Le volcan autrement appelé Chiriqui – du nom de la province où il est situé culmine – à près de 3475 mètres. A trente-cinq kilomètres de la frontières costaricienne, il est accessible par les petites villes de Boquete ou de Cerro Punta. Attention, la température au sommet peut atteindre des températures négatives. Le parc qui entoure le volcan offre un cadre rêvé pour randonner et retrouver une nature verte et vallonnée.
L’astuce : Boquete est la capitale panaméenne de l’écotourisme. Des activités sportives comme du rafting et de la randonnée y sont proposées.
La bonne trouvaille : la faune et la flore de la région de Chiriqui promet un dépaysement le plus total. Parmi les animaux rares, les oiseaux Quetzal sont très rares à observer. Ils sont reconnaissables à leur plumage vert et rouge.
Faire la fête à Bocas del Toro
Tu aimerais trouver l’ambiance d’Ibiza (Espagne) au Panama ? Non loin de la province de Chiriqui, l’archipel touristique de Bocas del Toro est peut-être fait pour toi. C’est le rendez-vous à ne pas manquer pour faire la fête. Les surfeurs apprécient également le cadre paradisiaque de l’archipel. Tous les bars et toutes les discothèques des « bouches du taureau » donnent sur l’idyllique mer des Caraïbes. Peu de Panaméens habitent dans la ville de Bocas del Toro. La cité est surtout prisée par les touristes venant des quatre coins du globe. Neuf îles composent l’archipel, ainsi que deux parcs nationaux propices à la randonnée.
Le bon plan : chaque vendredi se déroule le Filthy Friday, une fête hebdomadaire typique de Bocas del Toro. Les participants reçoivent un débardeur et sont invités à se rendre dans trois endroits – des bars essentiellement – différents de l’archipel.
Visiter le fort espagnol de Portobelo
Ciudad Panama n’est pas le seul point touristique du pays du même nom. La ville de Colon est la seconde plus grande ville du pays. A une cinquantaine de kilomètres de celle-ci se tient le port de Portobelo face à la mer des Caraïbes. Ce dernier est connu pour sa forteresse érigée en représailles aux nombreuses tentatives de pillages dans ce port autrefois de marchandises. Bien que rouillées par le temps, les batteries de canon sont encore bien visibles. Les fortifications en ruines peuvent toujours être visitées. Elles ont été classées Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco en 1980.
L’anecdote : le port de Portobelo a longtemps été le point névralgique commercial du Panama, avant la construction du canal. C’est le navigateur Christophe Collomb qui a découvert la baie de Portobelo en 1502.
Que manger et boire au Panama ?
Goûter à une cuisine très caribéenne
Pas de véritable immersion à l’international sans faire un plongeon dans la gastronomie locale ! Comme d’autres pays d’Amérique du Sud, la cuisine panaméenne a une forte influence espagnole. A l’image du sancocho, plat populaire sur la côte des Caraïbes, qui est une soupe de poulet mélangée avec des légumes et accompagnée de riz. Les poissons et les fruits de mer ont évidemment une place importante dans la gastronomie. Manger du poisson accompagné d’une sauce coco ou de bananes plantain crues ou frites n’est pas rare.
Déguster un café rare et précieux
Le Brésil, la Colombie et Cuba ne sont pas les seuls pays américains à pouvoir se targuer d’avoir les meilleurs cafés au monde. Le Panama dispose, paradoxalement, de la plus faible production de café en Amérique Centrale. Ce qui en fait une boisson précieuse, rare et donc… plus chère à la consommation. Le café des types Arabica et Robusta est produit sur les hauts-plateaux à flanc de volcan comme celui de Baru. Les productions se situent près de la petite ville de Boquete. Dans le vieux quartier du Casco Viejo (ville de Panama), la maison du café « Casa Sucre » est l’une des enseignes-phares où boire ce café rare. La boutique a la particularité historique d’être implantée dans une ancienne maison coloniale vieille de 1873. Le Geisha est le café le plus prisé pour ses arômes de bergamote et de cannelle. Sa rareté et son goût lui ont valu la nomination populaire de « Champagne du café ».
Bonjour
Faut il une convention de stage spécifique au Panama?