Réaliser un stage dans le continent sud-américain demande de la préparation. Il est essentiel d’organiser au mieux son projet de départ. Et ce, dès l’obtention du stage. Conseils pour vivre en Amérique Latine l’esprit tranquille.
Sommaire
Les 5 conseils pour vivre en Amérique Latine
Quelques 100 000 expatriés français sont présents en Amérique Latine, d’après les derniers chiffres du Ministère des Affaires étrangères. Avec un peu moins de 20 000 Français, le Brésil arrive en tête des destinations sud-américaines les plus prisées par les expatriés en 2017. Certains choisissent l’expatriation temporaire (études, stage, tourisme) quand d’autres optent pour une installation définitive en terres sud-américaines. Le cadre de vie et le dépaysement offerts par Buenos Aires, le Costa Rica ou encore la République dominicaine sont propices à démarrer une carrière à l’international.
- Anticiper les démarches
- Evaluer le coût de la vie
- S’assurer de son niveau en langue
- Prévoir les risques sanitaires
- S’entourer d’expatriés
Anticiper les démarches
Une fois l’obtention du stage en Amérique du Sud, il est essentiel de se tourner vers les démarches administratives à remplir. Il ne faut pas lésiner sur les actions à effectuer. En effet, elles sont nombreuses ! La première des démarches sera de décrocher un visa. Comme pour les Etats-Unis, les pays d’Amérique latine exigent un titre officiel pour des séjours à dimension professionnelle. Il s’agit bien souvent de permis de travail à demander auprès de l’ambassade du pays visé établie en France. Les autres démarches – logement et billets d’avion aller et retour essentiellement – doivent être lancées plusieurs mois avant le départ pour optimiser au mieux son budget sur place.
Evaluer le coût de la vie
Prévoir son budget est l’une des étapes impératives à faire. Étroitement lié aux questions de logement et de transport, le coût de la vie est difficilement mesurable à plusieurs milliers de kilomètres de la France. Outre-Atlantique, le niveau de vie est bien plus faible qu’en Europe. Un Parisien, un Lyonnais ou un Bordelais verra rapidement la différence. Par exemple, un studio ne dépasse que rarement les 350 euros mensuels. Même constat pour la nourriture, le transport ou les activités de loisirs.
S’assurer de son niveau en langue
Un stage à l’international induit forcément la pratique d’une langue étrangère ! Au Royaume-Uni, il est nécessaire de parler anglais. En Amérique du Sud, les deux langues les plus pratiquées sont l’espagnol et le portugais, au Brésil. Les entreprises qui accueillent des stagiaires internationaux ne demandent pas toujours des candidats bilingues. En revanche, il est conseillé de parler couramment la langue afin de s’intégrer au mieux dans l’entreprise et dans le pays d’accueil. Des applications mobiles comme Babbel ou Duolingo permettent modestement de se mettre à jour. Sinon, il est recommandé de prendre des cours de langue quelques mois avant le départ.
Prévoir les risques sanitaires
Un départ à l’étranger s’accompagne de précautions à prendre au niveau de sa santé. Les 26 pays du continent sud-américain ont des conditions climatiques et sanitaires très différentes. Il ne faut pas hésiter à consulter son médecin traitant pour avoir les bonnes attitudes à adopter. Être à jour sur sa vaccination (fièvre jaune, DT-Polio etc.) est obligatoire pour éviter les risques. Surtout que les frais médicaux et d’hospitalisation sont plus élevés que dans l’Hexagone. Les zones chaudes et humides du nord du continent sont porteuses de virus transmis par des insectes, en particulier par les moustiques (dengue, chikungunya et zika). Il est important d’effectuer une veille régulière sur l’évolution des maladies. Pour pallier tous les risques, il est recommandé de souscrire à une assurance voyage comprenant notamment le rapatriement et la prise en charge des frais.
S’entourer rapidement d’expatriés
Partir seul pour un voyage de plusieurs mois peut effrayer au premier abord. Pour éviter le mal du pays, les étudiants voyageurs conseillent de se créer un réseau avant le départ. Le premier contact sud-américain sera le tuteur de stage. Les entreprises d’accueil ont l’habitude de travailler avec des jeunes venus du monde entier. Il ne faut pas hésiter à lui poser toutes les questions liées à l’expatriation. A l’exception du Bélize (Amérique centrale), chacun des pays sud-américains comporte une communauté de Français. Il existe des groupes de discussion et d’échange sur les réseaux sociaux permettant de partager des conseils et des expériences de vie. Ces premiers contacts peuvent même rapidement devenir des amis après quelques semaines d’installation.